Battre le fer tant qu’il est chaud

Quand on a réussi à écrire quelque chose, il n’est pas toujours facile d’avoir une distance critique par rapport à ce qu’on a produit.

A qui confier son premier jet ?

Les premiers lecteurs sont souvent des proches ou des inconditionnels et, bien qu’il soit toujours agréable d’entendre « J’adore ce que tu fais », cette remarque n’est pas suffisante pour déterminer des pistes d’amélioration.

Les collectionneurs de premiers chapitres sont des pros de la réécriture. Mais un regard extérieur est nécessaire pour souligner les points faibles de l’intrigue, les incohérences,  les raccourcis et les passages inutiles.

Confier son texte à un homologue n’est pas facile mais c’est une épreuve qui ne peut que porter ses fruits.

Relire et critiquer la production de quelqu’un ne signifie ni l’encenser, ni le détruire. La pratique courante est de commencer par souligner les points forts du texte, avant de proposer des axes d’amélioration. Le tout se fait dans le respect du travail et de la personne. C’est sans doute la partie la plus délicate du travail en groupe.

C’est également la plus importante.

L’étape précédente sacrifiait la qualité sur l’autel de la production. Il s’agit maintenant de raffiner cette matière première pour en tirer la meilleure essence.

Passer d’un texte à une œuvre.

Peut-être pas un chef d’œuvre, mais quelque chose de fini, d’écrit.

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